rooting for you

nom complet ● sterling, un nom qui lui rappelle trop de mauvais souvenirs, trop de souffrances qu’il s’est obligé à abandonner pour de bon. héritage d’un père se souciant plus de son avenir que de celui de sa progéniture, d’une mère que les tourments firent disparaître peu à peu, dont les peines étaient trop lourdes à porter. theo, court, simple, idéal pour l’homme modeste qu’il est. âge, lieux de naissance ● la maturité, vous dirait-il. mais plus précisément trente ans, l’âge où tout bascule, où la vie vous demande d’agir autrement. il ne les a pas vu venir, avec les aléas de l'existence. né à londres, dans le quartier mal famé de finsbury park, il connaît les lumières et le bruit permanent des grandes villes. origines et nationalité ● bien que du sang irlandais coule dans ses veines, de par ses grands-parents maternels, theo reste de nationalité anglaise. il n’a jamais quitté ses terres natales et ne compte pas le faire de sitôt. occupation et statut financier ● à son arrivée à port isaac, ils n’avaient rien, pas même un toit sur la tête. mais un vieil homme, dont le sourire commençait à faner lui offrit les clés du golden lion. il est alors devenu, assez miraculeusement, propriétaire d’un bar et des deux chambres d’hôte, à l’étage (£££££). statut civil et orientation sexuelle ● amoureux des courbes féminines, amateur de boucles soyeuses, de parfums sucrés et fleuris. mais plus particulièrement de ses yeux brillants, de sa curiosité, de son rire, une mélodie qu’il se repasse sans s’en lasser. couleur préférée ● bien que terriblement stéréotypé, il apprécie le bleu, celui qui se dégrade parfaitement à l’horizon, rencontrant l’eau miroitante de l’océan. chanson préférée ● il ne jure que par le groupe queen et se drogue à la voix de freddie mercury, une légende partie trop tôt, mais dont les vinyles trônent fièrement aux côtés de son vieux tourne-disque. il ne résiste pas à i want to break free, dont les paroles lui furent d'une grande aide. plat préféré ● si vous tenez à lui faire plaisir, il suffit de lui offrir un bon fish and chips. classique, mais irrésistible. plus grand rêve ● lui offrir ce qu’il y a de meilleur, même si pour l’instant, cela se résume à un bar miteux. il ferait tout de même n’importe quoi pour sa sœur, s’il le fallait. et il a déjà prouvé que ses dires étaient vrais. plus grande peur ● qu’ils reviennent à la charge, avec leur lot de malheurs. il a déjà essayé, de revenir. de se faire pardonner, en balançant des excuses à tout va, en lui offrant l’espoir d’une belle vie, aux côtés de sa nouvelle famille. plutôt mourir. traits de caractères ● artiste, attentionné, autoritaire, discret, grossier, habile, impulsif, modeste, obstiné, ouvert, réaliste, sensible, sérieux, travailleur. groupe • here.

S'il vous plaît: développez vos réponses en un minimum de trois lignes.
depuis quand vivez-vous à port isaac ? ● il y a posé ses valises depuis plus de six ans maintenant. bien qu’il soit originaire de port isaac, theo et sa sœur, ivy, sont tous deux nés à londres. mais pour fuir la vie – ou le cauchemar – qu’ils vivaient là-bas, en compagnie de leur famille détraquée, theo décida de s’y installer. adieu malheurs, bonjour liberté.
qu'est-ce que vous pensez du village ? ● il lui paraît bien plus calme que la bruyante capitale, où la nuit ne semblait jamais pouvoir tomber, avec toutes ses lumières et son animation débordante, presque étouffante. ici, theo se voit enfin construire son avenir.
donnez trois mots qui définissent port isaac d'après vous la paix, qu’il espérait tant offrir à sa sœur et qu’il a enfin trouvé à port isaac. la mer, libératrice, rassurante. elle fait partie intégrante de sa vie ; il s’y rend à chaque fois que les souvenirs reviennent, qu’il a besoin de se ressourcer, d’être apaisé. le renouveau, qu’il n’aurait jamais pu imaginer à londres.
quel est votre endroit préféré à port isaac ? ● ces quelques mètres de parquet, au golden lion, qu’il utilise comme scène. les artistes, venus de loin ou d’ici-même, s’y produisent parfois, pour le plus grand plaisir des amateurs de musique. theo s’y sent bien, lorsqu’il y gratte quelques cordes de sa vieille guitare. c’était comme si la scène se refermait sur lui, à l’image d’une bulle protectrice. plus rien ne peut l’arrêter, une fois qu’il y est.
quel(s) défaut(s) a port isaac pour vous ? ● des défauts, le village n’en possède pas beaucoup, selon lui. theo rêvait d’une vie sereine, où il serait libre de faire ce qui lui plaît. et c’est ce que port isaac lui a offert. s’il fallait lui en trouver forcément un, ce serait certainement sa petitesse. tout le monde se connaît, et les secrets ne restent pas bien longtemps impénétrables.


un d’aussi loin qu’il s’en souvienne, theo s’est toujours intéressé à la musique. d’abord avec le tourne-disque de son père – lorsqu’il était encore présent, puis grâce aux différents instruments qu’il put appréhender à l’école. son professeur, un artiste déchu en manque d’inspiration, le laissait toucher à tout, à condition qu’il n’abime rien et qu’il l’aide à ranger la salle après les cours. il lui fallut plus de cinq ans pour amasser assez d’argent afin d’acheter sa propre guitare. son tout premier instrument, qu’il possède encore aujourd’hui. jude, qu’il l’appelait, en référence à sa chanson préférée de l’époque. elle semble toute défraichie, mais il ne la quitterait pour rien au monde
deux il lit beaucoup, theo. des bouquins que sa mère lui empruntait à la bibliothèque du coin, des mots destinés aux enfants. puis il se passionna pour la science-fiction, lorsque le libraire lui tendit une copie de charlie. se fut rapidement l’amour fou, entre lui et stephen king, qu’il vénéra presque autant que freddie mercury. étrangement, ce fut ses livres qui le poussèrent à écrire lui-même. pas des romans, non. simplement des mots, lui passant par l’esprit. des souvenirs lointain, des sentiments qu’il apprit à extérioriser, sans l’usage d’alcool, ou de drogue, comme ça se faisait souvent dans le quartier.
trois on dit souvent qu’à l’adolescence, les gens apprennent à se connaître, qu’ils explorent d’autres horizons. pour theo, ce fut une toute autre histoire. bien plus sombre, sans vouloir paraître intéressant. l’époque où tout changea, où son père – l’ordure, comme il aime à l’appeler – les abandonna sans aucune explication. quelques mots, barbouillés sur un morceau de papier, leur disaient le plus simplement du monde que tout ceci n’avait été qu’une bête erreur de jeunesse. qu’il rêvait à présent d’une vie meilleure et qu’il espérait que tout irait bien, pour eux. évidemment, l’enfer s’installa.
quatre à son vingt-troisième anniversaire, qu’il passa à chercher sa mère, errante dans les rues de londres, une bouteille de whisky à la main, il décida de partir. de s’enfuir de cette vie. bien plus pour elle que pour lui. ivy. elle méritait tellement plus, que cette existence passée à s’inquiéter pour une mère qui s’enfuyait de l’hôpital à la moindre occasion. du fantôme d’un père partie sans qu’elle en ait le moindre souvenir, mais qui lui envoyait parfois une photo pour noël, où il posait avec sa nouvelle famille.
cinq l’amour n’a jamais été son fort. ou du moins, pas avant de longues années. il n’eut pas le temps de s’en préoccuper lors de son adolescence, période propice aux nouvelles expériences. puis il fut trop occupé par la présence de sa sœur ; il fallait toujours mettre son bonheur avant le sien, pour qu’il puisse admirer ce sourire dessiné sur son doux visage. mais tout changea lorsqu’il la rencontra. grace. douce et envoutante grace. la bête et la belle. ensemble, contre toutes attentes. trois années passées à s’aimer, à se quitter et à se retrouver, pour finir par éclater. bien qu’aujourd’hui encore, ils leur arrivent de se rejoindre, lorsque tout va mal. chacun possède ce dont l’autre a besoin pour revivre.
some facts il ne supporte pas la nouvelle technologie ; son portable mériterait sa place dans un musée et il n’a jamais créé de compte sur les réseaux sociaux. internet, très peu pour lui.
il joue de la guitare, son instrument fétiche, ainsi que du piano, de temps à autre. bien qu’il chantait principalement pour lui, il s’autorise à faire découvrir ses propres textes, sur la scène du golden lion.

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