- may we go to the places that scare us.

nom complet ● Daisy Eleanor Meyers. Rien de plus typique que des références directes à ses deux feues grands-mères, et puis, le patronyme. âge, lieux de naissance ● Trente-deux ans, le cap pas si redouté que cela a été passé, sans qu'une crise majeure n'ait été à déplorer. Aussi, il paraitrait qu'elle ne fasse pas son âge, de quoi lui faire esquisser un sourire, pas peu fière de ses traits juvéniles. Elle a vu le jour à Londres la belle, lors d'un été inhabituellement chaud. origines et nationalité ● Père britannique et mère irlandaise, Daisy est anglaise de droit et de naissance. occupation et statut financier ● Elle a d'abord entamé des études de droit, avant de se rediriger vers son rêve de gamine; passer la journée dans les airs. Elle en est devenue hôtesse, et gagne assez correctement sa vie, de quoi se permettre des écarts et céder aux quelques caprices de ses progénitures. £££££. statut civil et orientation sexuelle ● La jeune femme n'a toujours eu d'yeux que pour les hommes, n'a jamais été réceptive qu'à leurs avances. Célibataire depuis trop longtemps, selon à peu près tout le monde. Elle se plait à dire que de toutes façons, ça finira par foirer. Disons qu'avec sa dernière relation, tout optimisme la concernant s'est volatilisé. Sinon, la jeune femme est mère de deux enfants, tous deux âgés de cinq ans. couleur préférée ● Un blanc un peu cassé. chanson préférée ● Pat Benatar, Love is a battlefield. plat préféré ● Amatrice de viandes et poissons crus en général, un carpaccio de boeuf la satisfera toujours. plus grand rêve ● Etre heureuse, très certainement. Pleinement et simplement; c'est cliché, mais terriblement vrai. plus grande peur ● Le fait que ses enfants une fois plus âgés lui en veuillent des choix qu'elle a pu faire l'effraie, et la travaille particulièrement. Elle a peur de vieillir et d'être rongée par les regrets, en pensant à sa vie passée. traits de caractères ● Charismatique, diplomate, sarcastique, drôle, serviable, forte, leader, ouverte d'esprit, expressive, maternelle, taquine, émotive, nerveuse, autoritaire, control-freak. groupe • Here.

S'il vous plaît: développez vos réponses en un minimum de trois lignes.
depuis quand vivez-vous à port isaac ? ● environ cinq ans. elle ne connaissait pas, pas même de nom; dire qu'elle y a élu domicile par évidence serait le mensonge du siècle. un beau jour, elle a quitté son londres natal pour venir poser ses valises dans la petite ville, nourrissons sous les bras. sa décision résultait alors d'un besoin de renouveau, d'inconnu et surtout d'une peine de coeur - celle de sa vie.
qu'est-ce que vous pensez du village ? ● l'adaptation s'était faite sans trop de soucis et pourtant ça n'est que récemment qu'elle a commencé à véritablement se sentir chez elle. elle ne saurait expliquer pourquoi, cependant. elle l'aime beaucoup, maintenant. l'atmosphère qui s'en dégage est paisible la plupart du temps et, il y fait bon vivre.
donnez trois mots qui définissent port isaac d'après vous port isaac c'est une étendue d'eau; tantôt calme puis plus excitée. c'est un peu le reflet des humeurs des uns et des autres et en général, des fluctuations de la vie. synonyme de paix aussi, elle était à sa recherche en arrivant et elle a su la lui procurer tant bien que mal; son paysage fait de dessins irréguliers contribue désormais à un certain équilibre psychique. enfin, port isaac c'est aussi un bon nombre de premières fois, notamment pour ses jumeaux; premiers pas, premiers mots, premiers petits bobos.
quel est votre endroit préféré à port isaac ? ● étant bien souvent en déplacement, il ne lui reste que peu de temps afin de profiter des alentours. mais les week-ends, après avoir passé la semaine à survoler l'Europe, elle se plaint à contempler les bateaux et autres engins qui habitent le port. il y a quelque chose de très artistique qui s'en dégage, quelque chose de pittoresque.
quel(s) défaut(s) a port isaac pour vous ? ● ce que c'est par essence, un village. habituée jusque lors aux sonorités et agitations en tout genre de la ville, ces caractéristiques lui manquent parfois encore. les commérages et rumeurs propres aux villages, s'ils ne la dérangent plus, lui font encore lever un oeil au ciel. il y a aussi les trois heures de train qui l'éloignent de la capitale, où les départs de ses vols se font encore mais ça, elle l'a choisi.

Elle a toujours très pris à coeur le fait d'être l'enfant aîné et pourtant, l'écart d'âge avec Grace n'a rien d'impressionnant. Moralisatrice parfois, c'est surtout un côté maternel qu'elle a développé au fil du temps; elle plaisante parfois en disant que sa jeune soeur a été son premier bébé. ◊ L'école, Daisy n'en a jamais vraiment été fan. Petite fille avec des capacités indéniables, elle ne supportait pas le format imposé par le système scolaire, les notations et autres présentations orales, très peu pour elle. Au lycée elle faisait partie de ces gens qui voyaient en la dernière année, la fin d'un long et pénible périple. Elle a souvent eu des envies d'horizons différents, c'est d'ailleurs ce qui a motivé son choix de carrière. ◊ Les enfants, elle y avait déjà pensé, sans trop y accorder d'importance non plus. Secrètement, elle rêvait de mariage, lune de miel et pourquoi pas, d'une grossesse dans la foulée. La réalité l'a bien rattrapée, tuant au passage tout fantasme. Disons que tomber enceinte d'un millionnaire drogué ne faisait pas parti de ses plans, elle n'avait pas non plus prévu d'en tomber amoureuse. ◊ L'université, pour la jeune femme, fut une expérience des plus banales. Un cocktail d'excès rythmait ses soirées, si bien qu'elle est devenue experte en gueule de bois. ◊ Depuis la naissance de ses enfants, elle s'interdit presque d'avoir une quelconque histoire. Sa capacité à faire confiance est proche de zéro, sa peur d'être blessée à nouveau ne se porte pas mieux. Elle se dit qu'elle "est bien comme ça". Ses enfants sont devenus toute sa vie, aussi bien que son esprit divague rarement pour quelqu'un d'autre. ◊ Daisy, ou la force tranquille. La diplomatie incarnée, you name it. C'est la personne qui sait toujours quand et comment il faut dire les choses, elle a cette aura qui fait qu'on l'écoute, peu importe qu'on soit d'accord avec elle. On lui dit souvent qu'elle apaise les âmes, sourire en coin. ◊ Paradoxalement, la nervosité peut facilement la gagner, en particulier lorsque les problèmes la concernent directement. Etrangement, elle a dans ces cas-là beaucoup de mal à voir le verre à moitié plein. ◊ Elle manie le sarcasme avec une facilité déconcertante, tellement qu'il n'est pas rare qu'elle se confonde seule. ◊ C'est une polyglotte, quasiment autodidacte. En plus de l'anglais, elle s'exprime couramment en français, italien, et espagnol. Elle a de bonnes notions de portugais, de suédois et allemand; ces langues correspondent aux pays qu'elle traverse à longueur de temps. Il n'est pas rare qu'elle s'amuse à imiter les accents américain et australiens, on dit d'elle qu'elle est convaincante. ◊ Elle a mis un temps fou avant de passer son permis de conduire comparé à ses camarades de l'époque, terrifiée à l'idée d'avoir le contrôle d'un volant. C'était une peur complètement infondée et pourtant bien réelle. Encore aujourd'hui, elle préfère être simple passagère que conductrice. ◊ Elle possède une collection de vernis dont on ne soupçonnerait même pas l'existence de la couleur, assez déconcertante. Il en va de même pour les sacs à main et autres escarpins. Loin d'être riche, elle sait par contre faire de bonnes affaires.

 La jeune femme entrouvre la porte de la petite chambre, avant d’y pénétrer en faisant le moins de bruit possible. Elle grimace alors que le parquet grince sous ses pieds, et referme doucement la porte derrière elle. Les mains sur les hanches, elle observe ce même sol sur lequel jonchent un nombre incroyable de jouets en tout genre; elle soupire un peu, avant de tourner la tête vers les deux têtes brunes. Ils ont beau se chamailler à tout va, ils refusent pourtant de faire chambre à part. Daisy sourit, et s’accroupit légèrement afin d’attraper une poignée de petites voitures et de poupées aux cheveux coupés au carré « comme maman avant ». Elle les dépose dans un bac, alors qu’une petite voix vient la tirer de ses pensées. Elle se retourne pour trouver une Aurora aux yeux entrouverts, qui se bat visiblement contre le sommeil. Daisy s’approche, vient s’asseoir sur le rebord du lit. « What are you doing mama? » Elle lui ressemble tellement. Des deux, la petite fille est celle qui est indéniablement sienne. Les mêmes expressions du visage, sourire, et son caractère se dessine peu à peu. La jeune mère se demande parfois, souvent, si cinq ans auparavant elle a bien fait de les avoir coupé de leur père, de l’avoir coupé de ses enfants. La nécessité à ce moment n’a jamais fait disparaitre la culpabilité qu’elle a pu ressentir, malgré tout. Elle secoue la tête, et donne un petit baiser sur la main de l’enfant. « Nothing, go back to sleep babycakes. » Sans broncher, elle retombe dans les bras de Morphée. Il est quasiment une heure du matin, Daisy n’est pas tranquille. Exténuée par vingt-heures de vol et préoccupée par l'arrivée imminente de leur père dans leur vie, elle sait que son esprit ne connaitra pas le repos. Mais il est tard, alors elle se force à penser à autre chose, sous peine de littéralement tomber de fatigue. Se passant une main dans les cheveux, Daisy éteint la petite veilleuse, et sort de la pièce aussi discrètement qu’elle y est entrée.

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