(hot) after love comes the trouble (seth)

after love comes the trouble

seth ft. kaï

c'matin tu t'es levé du pied gauche avec une certaine apréhension concernant la journée que t'allais devoir passer au boulot. tu savais que certaines confrontations devaient avoir lieux et tu redoutais certaines d'entre elles. notamment celle avec kaï. la nana avec qui t'as une relation compliquée depuis bien des mois. tu comptes plus sur les doigts de ta main l'nombre de fois où vous avez couchés ensemble. alors qu'elle s'est passée la corde au cou et qu'elle est mariée avec un taulard. puis toi, tu t'autorises une relation pareille alors que t'es déjà suffisamment dans la merde avec ton ex-femme. t'es pas bien à la base et il fallait que ta blonde en rajoute une couche en s'éloignant de toi. ça fait quelques mois déjà que c'est arrivé. qu'elle te fuit, qu'elle t'évite. qu'elle fait parfois comme si t'existais pas. elle prend plus de tes nouvelles, elle se soucie plus d'toi. ça t'fous la rage, t'en a souvent la boule à la gorge rien que d'y penser mais t'as porté tes couilles et t'as fais avec jusqu'ici sans trop avoir le choix t'façon. t'aimes pas t'faire manipuler comme ça et la seule impression qui t'as gagné avec le temps c'est qu'elle s'est foutu d'ta gueule. pourtant tu l'aimes kaï, bordel de merde que tu l'aimes. et tu redoutes déjà l'moment où son mec sortirait de prison et où elle s'en irait. peut-être que c'est déjà l'cas, en fait. peut-être que c'est pour ça qu'elle est distante. peut-être que c'est aujourd'hui que vous mettrez fin à votre relation. cette relation compliquée, secrète et interdite que vous avez tant aimée malgré tout. mais des fois tu t'demandes pourquoi tu t'es laissé avoir, pourquoi est-ce que tu t'es autorisé à déraper et à coucher avec elle. une fois, deux fois et puis encore des tonnes de fois après. et puis tu commences à en avoir marre, tu vas d'voir l'affronter. ça t'a bien niqué ta nuit, tu t'es remémoré certains moments que t'as vécu avec elle et que tu vivras jamais avec une autre. vos nuits, vos journées. tout ce que vous aviez construit et que vous vous étiez projetés de faire. c'était votre relation, la vôtre. pas celle de n'importe qui. celle d'un boss et d'une de ses collègues, une de ses employés. tu t'disais à chaque fois que tu recraquerais pas, et pourtant tu succombais sans même qu'elle fasse trop d'efforts. sa grace, sa finesse, ses habitudes, ses manies, ses tics. tout ça. kaï tu voulais la posséder, l'avoir rien que pour toi et pourtant t'es conscient de la barrière qui se dresse entre vous. t'as suffisamment profité d'elle, de vous, de votre amour, votre adultère. t'espère qu'un jour ça finira parce que vous en souffrez. t'espère pouvoir faire en sorte qu'un jour elle soit à toi, qu'vous pourrez imaginer votre futur ensemble.

c'matin ton arrivée au boulot elle a pas été si simple que ça. t'es arrivé avec du retard. comme t'es le boss personne peut rien te dire mais t'aimes pas faire ça. cependant tu savais qu'en arrivant t'allais devoir la confronter, rester devant elle et lui balancer au visage tout ce que t'avais dans la tête. t'avais besoin de lâcher ce poids, même si tu devais lui faire mal. même si ses réponses devaient te faire mal. la veille t'avais laissé un mot sur son bureau en lui disant de passer dés la première heure aujourd'hui. en arrivant tu faisais comme si t'avais bonne mine, tu souriais, tu irais. tu restais de marbre comme t'avais l'habitude de le faire. jamais tu montrerais tes faiblesses, mais kaï en était une. tu traînais les pieds jusqu'à ton bureau. t'avais pas envie, tu regrettais de lui avoir laissé ce mot. mais t'avais plus le choix.

tu rentres dans ton bureau en fermant la porte derrière toi immédiatement, comme si ce geste scellait le début d'un mauvais quart d'heure que vous alliez passer. elle était déjà là, probablement depuis une bonne poignée de minutes. tu l'observais un instant, tu restais silencieux. t'avais envie de disparaître à ce moment là, t'avais envie que jamais rien de tout ça ne soit arrivé et pourtant. c'était le moment pour toi de poser tes couilles sur la table et de montrer l'homme que t'es. tu soupirais un coup en retirant ta veste d'uniforme avant de la jeter contre la chaise de ton bureau. tu passes nerveusement tes mains dans tes cheveux, comme t'as l'habitude de le faire quand t'es embarrassé et tu t'adosses contre ton bureau. ton regard se plante sur max, tu sais pas comment commencer. le silence pèse, tu détestes ça mais tu veux pas te lancer. - je pense pas que je vais passer par quatre chemins et on va devoir parler sérieusement, tous les deux.. kaï. j'ai besoin de savoir ce qui va pas depuis ces derniers temps. t'es distante, t'es bizarre, tu t'éloignes et moi j'suis là comme un con à attendre que tu refasses surface. explique moi les choses, même si elles sont pas belles a entendre. même si elles me feront pas plaisir, mais parles moi. tes yeux ne la quittent pas alors qu'elle baisse le regard. un autre silence s'installe et tu décides de pas en rajouter. tu veux pas la blesser, t'es pas là pour ça. tu l'observes soupirer face à toi alors qu'elle se redresse et te tend une tasse de café. tu t'approches d'elle avant de prendre cette même tasse. involontairement tu laisses tes doigts effleurer les siens. tu te recules à nouveau ensuite. t'es pas là pour ça, seth. elle t'explique les choses, elle se lance. tu sens ses mots te coller un mal de crâne presque directement. elle a du mal à placer ses mots et pourtant t'essaie de la comprendre et tu cernes bien que c'est la merde. tu te sens persécuté quand elle dépose son regard dans le tien, presque déstabilisé. t'aimes pas lui faire face, t'aimes pas la voir dans cet état. elle te balance à la gueule aussi calmement soit-il que son mec est sorti de prison y'a cinq mois. qu'elle jongle entre toi ici et lui à la maison. elle est perdue, tu l'entends dans sa voix. toi, t'es sur le cul mais tu savais que ce moment devait arriver. tu souris presque nerveusement, tu te sens con. tu t'arrêtes sur ces deux derniers mots. - il t'aime, il regrette tu dis ? pourquoi est-ce qu'il s'est autorisé à jouer au con et à te lâcher pour finalement être coincé en taule ? pourquoi tu m'l'a pas dis avant, de quoi t'avais peur ? on s'était préparé à ça kaï, putain. c'est évident que ça devait arriver. tu passes nerveusement ta main sur ton visage. tu perds tes mots, tu sais pas quoi dire. tu t'emmêles les pinceaux. t'es vraiment con, seth. t'as envie de disparaître ou de la faire disparaître. t'as pas envie que cette discussion se poursuive mais t'as pas les cartes en mains cette fois. tu laisses un blanc s'installer et tu la regarde dans les yeux à nouveau. - on fait quoi maintenant, hein.. putain kaï t'imagines pas les sentiments que j'ai accumulé pour ta personne jusqu'à aujourd'hui. t'imagines pas à quel point j'me sens con. j'aurais pas du te laisser faire ça, j'aurais pas du m'autoriser à vouloir faire de toi la mienne. j'suis con, kaï. c'est d'ma faute si t'es dans la merde. tu retournes t'adosser contre ton bureau, tu relâches tes épaules. intérieurement tu te sens mal, t'as presque envie de démonter la pièce entièrement mais tu te retiens. tu sers le poing, tu l'observes. ça te calme, presque.

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seth ft. kaï

tu la quitte pas du regard, tu l'écoutes parler. certains de ses mots te font mal mais tu restes de marbre. du moins tu essaies de tenir en place. quand tu lui réponds, tes mots se bousculent et sonnent faux. tu t'emmêles, tu dis n'importe quoi sans doute. c'est compliqué ce genre de situation, de discussion. parfois tu la fuis du regard par peur de craquer à nouveau parce que tu sens qu'elle est dans le même état que toi. tu sens qu'elle a envie de fuir, qu'elle veut pas être confrontée à cette discussion. tu souris nerveusement, comme t'as l'habitude de le faire quand t'es en colère. mais tu veux pas t'énerver, tu veux pas lever la voix. pas face à elle. tu deviendras pas la bête qui pourrait écraser tout sur son passage. tu veux pas lui faire vivre ça et ruiner votre relation pour de bon.

alors tu reprends, tu lui répète que t'as des sentiments pour elle. tu culpabilises, selon toi c'est de ta faute. c'est de ta faute qu'elle a trompé son mari. c'est de ta faute à toi qu'elle est dans la merde. à toi, pas à quelqu'un d'autre. et elle te dit qu'elle a peur, qu'elle a peu de te quitter. qu'elle y arrive pas. tu te sens mal suite à ses mots parce que la logique voudrait que vous vous éloignez pour qu'elle retrouve sa relation avec son mari. que vous arrêtiez tout pour repartir du bon pieds mais chacun de vôtre côté. chacun son chemin. quand tu l'entend parler sur ce ton, t'as envie de te jeter sur elle. de la prendre contre toi et de ne plus la lâcher. mais tu le feras pas, t'es trop fier pour ça. c'est pas l'moment idéal en plus. t'essaies de te calmer tant bien que mal alors qu'elle te rappelle que c'est pas toi le coupable. selon elle c'est toi qui a voulu l'aider et sans toi elle serait encore enfermée chez elle. vous avez dépassé les limites, elle te le rappelle mais c'est une évidence. depuis que vous avez entrepris votre relation tu te le répète ça. et puis ces mots qui bouclent sa phrase. elle te dit de ne pas te faire plus de mal parce qu'elle t'en fait déjà bien assez. tu serres les dents, t'es à deux doigts de craquer. tu relèves le regard vers elle alors qu'elle s'avance vers toi. - j'aurais du être raisonnable et faire en sorte qu'on franchisse pas ces limites. toi aussi tu m'as aidé à sortir de la merde quand j'étais pas bien et c'est pour ça que j'peux pas accepter de te perdre pour un mec qui te rend heureuse qu'à moitié. elle s'arrête à quelques pas de toi. tu fais mine de rien mais t'aurais aimé qu'elle vienne se poser contre toi. t'aurais aimé la sentir contre toi, ton corps contre le sien. le temps de quelques secondes seulement. un dernier contact t'aurais fais tellement de bien. tu l'observes faire demi-tour dans un soupir avant qu'elle ne s'assied sur le bord du canapé. elle sait pas quoi faire, elle est perdue. et toi aussi, t'as le cul entre deux chaises. un silence s'installe un moment, tu veux rien dire de plus. t'aurais pas les mots justes. - j'suis désolé. tu t'avances vers elle de quelques pas, simplement pour être à sa hauteur. ta main se glisse sous son menton alors que tu lui relève la tête pour planter ton regard dans le sien. - j'veux juste que tu saches que pour moi ça changera rien. à mes yeux tu seras toujours la mienne, kaï. tu retiens ta respiration un moment suite à tes mots, tu lui relâches le menton pour finalement laisser tes mains glisser le long de son corps jusqu'à attraper les siennes. - pour ça aussi j'suis peut-être désolé. tu la relève en la tirant vers toi, ton regard se pose automatiquement dans le sien alors qu'elle est debout face à toi. ton cœur rate quelques battements. tu l'observes sans rien ajouter, en laissant juste tes lèvres se glisser contre les siennes. tu l'embrasses comme tu l'as jamais fais, comme si c'était la dernière fois que tu rencontrais cette sensation de l'avoir pour toi. tu te détaches après quelques longues secondes pour finalement te reculer. t'aurais peut-être pas du faire ça mais tu l'as quand même fait. parce que tu l'aimes kaï. tu la veux mais elle a pas l'air de le comprendre, ça.

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seth ft. kaï

la discussion a coupé court. tu trouves que c'est une bonne chose parce que t'as peur de la détruire, mais d'un autre côté il faudra bien que vous vous rendiez à l'évidence tôt ou tard. faudra bien que vous trouviez une solution pour que vous puissiez être heureux d'une façon ou d'une autre. ça te fait mal de te dire que tu pourrais la perdre pour de bon. en plus de ça, c'est pas seulement la femme que t'as ramené dans ton lit un bon nombre de fois. nan, c'est aussi la femme que t'aimes, ta collègue de boulot et l'une de tes partenaires. tu pourrais pas accepter de la laisser filer dans les bras de son mari et te dire que tu la verrais tout les jours au poste sans pour autant rien faire de plus. tu sais que kaï et toi ça va pas s'en arrêter là, que ça peut pas terminer de cette façon. t'as envie de prendre des risques, de continuer cette relation interdite et secrète aux yeux de tout le monde. même si elle est encore avec son mari, tu veux qu'une partie d'elle soit quand même à toi. elle t'as permis l'évasion comme c'est pas permis pendant plusieurs mois. c'est grâce à elle que tu te sentais bien, que tu souriais. c'est con mais c'est comme ça. avec elle tu t'étais donné la possibilité d'aimer quelqu'un à nouveau. tu veux pas qu'elle finisse sa vie avec son mari. tu veux pas non plus tomber sous le charme d'une autre femme. la sorti de son mari de prison changera bien des choses mais elle n'empêchera rien tant que votre relation sera gardée secrète. ça va te faire bizarre et ça te mettra sur le cul de savoir que la journée elle est à toi, mais quand elle plie les bagages et quitte le poste pour rentrer chez elle, c'est un autre homme qui l'attendra. tu devras te contenter de ça comme tu peux, c'est pas une question de choix.

les mots sont plus assez puissants pour que tu puisses t'exprimer. de toute façon tu sais pas quoi dire, t'arrive pas à trouver les mots que tu pourrais employer pour lui faire comprendre ce que tu ressens à cet instant, quand t'es confronté à elle et qu'elle culpabilise. le charme de ta belle blonde te laisse jamais indifférent. t'étais sensé lui faire la morale, mettre les choses au clair. mettre les pendules à l'heure concernant votre adultère mais non, au lieu de ça tu t'es laissé tenté encore une fois, comme les précédentes fois. tu t'es approché d'elle et tes lèvres se sont posées sur les siennes. cinq mois que ce contact t'avais manqué, cinq mois que tes lèvres réclamaient les siennes sans cesse. cinq mois que tu la croisais au boulot et dans votre quartier sans jamais pour autant oser la toucher. tu te remémores les moments que t'as passé avec elle pendant ces longs mois. elle dans ton lit, réveillée avec une petite mine à cause du soleil de port isaac qui tape contre tes fenêtres et à cause de la nuit que vous veniez sans doutes de passer, et toi qui l'observe avec tes yeux bleus comme jamais tu t'es autorisé à regarder quelqu'un de cette façon. t'aimerais revivre ces moments avec elle. pas avec une autre. avec la tienne, kaï. tu sens ta blonde frissonner à cause de ton baiser et toi comme un con tout ce que tu trouves à faire c'est t'excuser. alors qu'en réalité t'es pas du tout désolé d'avoir laissé tes lèvres partir à la rencontre des siennes comme c'était arrivé un bon nombre de fois avant. c'est une sensation qui te plaît, c'est trop bon. tu te détaches et tu sens déjà un sentiment de manque t'envahir. mais tu veux pas t'autoriser à faire plus. pas dans cette situation. pas au boulot, et pas après ce qu'il vient de se passer. elle t'attrape le bras et t'empêche de faire un pas de plus. retour en arrière, elle te retourne vers elle et se jette littéralement sur toi. ses lèvres prennent le chemin des tiennes encore une fois, d'une manière plus féroce cette fois. tu sens ses bras s'entourer autour de ton cou, ses mains agripper ta nuque. tu peux pas te permettre de l'envoyer bouler, c'est plus fort que toi. alors que tu sais au fond que c'est pas bien d'agir comme ça. tu sens tes mains se ramener sous ses cuisses. tu la soulèves et enroule ses jambes autour de ta taille. toi aussi tu veux plus. t'as une certaine crainte de vouloir aller plus loin avec elle, mais ça t'empêcherais pas d'essayer. tu frissonnes intérieurement comme ça t'arrivait souvent lorsque t'étais avec elle. tu la maintiens contre toi avant de l'asseoir sur ton bureau. tes lèvres ne quittent plus les siennes et votre baiser devient de plus en plus suave. tu la quitte un instant pour aller verrouiller la porte de ton bureau. tu préfères prendre des précautions au cas où quelqu'un venait à rentrer sans frapper. tu sais pas ce qu'il va se passer maintenant et au fond tu t'en fiche un peu. tu veux profiter de ce moment avec elle, juste avec elle. comme si c'était la dernière fois. tu te rapproches d'elle à nouveau alors qu'elle est assise sur le bureau, tes mains se déposent à nouveau sur ses cuisses que tu connais par cœur maintenant. tu la tire d'avantage vers toi pour l'embrasser follement le temps de quelques instants. tes lèvres quittent les siennes après de longues minutes, tu la quitte pas du regard et tu hésites un instant. tu devrais pas faire ça seth mais c'est plus fort que toi. tu peux pas passer à côté de cette occasion. elle te rend fou kaï, elle te rend dingue d'elle.

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seth ft. kaï

vous êtes là à vous bécoter dans ton bureau alors qu'il y a une bonne dizaine de minutes vous auriez juré que vous alliez mettre fin à tout ça. vous auriez pu passer un sale quart d'heure et pourtant, vous vous retrouvez dans la même situation que d'habitude. toi qui aime jouer avec le feu et ta blonde qui en demande toujours plus. tu fermes la porte de ton bureau. rien ni personne à cet instant là ne peut vous couper dans votre élan. c'est excitant, c'est fort. c'est surtout quelque chose de nouveau. jusqu'à maintenant vous vous étiez interdit de tenter quelque chose sur votre lieu de travail, et pourtant. les temps changent. tes lèvres ne quittent jamais les siennes alors que tu la retrouve contre ton bureau, ses jambes autour de ta taille et cette excitation qui grandit, qui pèse dans la pièce alors qu'elle t'offre des baisers de plus en plus enflammés. tu la laisse faire, tu la laisse prendre le dessus de vos baisers. t'apprécie le goût de ses lèvres et leur douceur. ça t'avait tellement manqué au fond, mais tu préfères jouer avec le feu. tu l'embrasses un coup et tu te retires, avant de recommencer plusieurs fois. elle en redemande d'avantage à chaque fois et ça tu l'as bien compris. tu l'as cernée ta blonde à force de jouer à ce petit jeu avec elle. tout les deux vous avez le don de ne former qu'un quand vous êtes ensemble, plongés dans votre intimité. tu laisses ses mains se balader sur son corps que tu redécouvres au fur et à mesure. ce corps que tu connaissais par cœur il y a cinq mois de ça, tu prends finalement un malin plaisir à le redécouvrir. t'as l'impression d'être un gamin à qui on offre un cadeau à noël. ton cadeau à toi c'est elle, kaï. la tienne. tu te détaches une fois de plus de ses lèvres, tu reprends ton souffle et surtout tes esprits. ton cœur rate un battement alors qu'elle te demande de ne jamais t'arrêter. tu souris presque automatiquement alors que ses mains redessinent les traits de ton visage. - sois la mienne une fois de plus et jamais j'm'arrêterais. elle t'observe et tu l'observe de la même façon. elle te déstabilise, t'as l'impression d'être hypnotisé. elle se colle entièrement à toi, sa poitrine se plaque contre ton torse alors que son front se colle au tien. tu t'empares de ses lèvres un instant pour lui offrir un autre de ces baisers enflammés.  tu te ressaisis, tu laisses tes lèvres prendre le chemin de son cou que tu viens embrasser comme si c'était la première fois que vous vous retrouviez dans une situation pareille. t'es doux, un peu trop même à ton goût. c'est pas habituel mais tu veux y aller en douceur avec elle pour cette fois. - ma blonde m'a manqué aussi. tu peux pas savoir à quel point. ton regard se balade le long de son corps que t'as envie d'avoir pour toi comme anciennement. tu le remonte finalement dans le sien pour ne plus la quitter du regard. tu te sens presque vide quand tes yeux sont pas plantés dans les siens. tu te recules légèrement en continuant à lui faire face. tes mains rejoignent les premiers boutons de son chemisier d'uniforme que tu t'autorises à détacher. doucement jusqu'à lui déboutonner entièrement. tu l'attrapes par les hanches pour finalement la plaquer entièrement contre toi à nouveau. plus brusquement cette fois. ton corps est brûlant intérieurement. tu la désire comme c'est pas permis. t'aimerais franchir les limites de l'interdit encore une fois sans oser te dire que c'est la dernière. tes lèvres prennent le chemin de son décolleté sur lequel tu déposes quelques doux baisers avant de remonter à ses lèvres que t'attrapes sauvagement. presque trop brusquement, et pourtant t'aimes ça. l'amour sauvage.

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seth ft. kaï

tu serais actuellement incapable de trouver les mots justes pour définir la situation dans laquelle vous vous êtes fourrés. tu lui avais donné rendez-vous pour mettre les choses au clair et finalement c'est vous qui n'êtes plus très clairs. la haine est trop souvent replacée par l'amour entre vous et vous avez du mal à vous faire la tête ne serait-ce que cinq minutes. t'es mal loin d'elle et t'as souffert ces cinq derniers mois. ton but c'était pas de la faire venir dans ton bureau pour que vous couchiez ensemble mais les choses en ont décidé autrement. tu peux pas faire demi-tour. et puis de toute façon, t'as pas envie que ça se passe autrement à présent.

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